Les futures mamans à Londres (et leur mari!) se trouvent souvent devant le même dilemme: où accoucher (Londres/Paris, public/privé-onéreux sans assurance!-), quel suivi envisager. Si un séjour chez les (beaux-) parents peut paraître envisageable avant l’accouchement, faire la navette pour le suivi est beaucoup plus compliqué. Qu’elles se rassurent cependant: la surveillance de la grossesse par le NHS est certes plus «light» qu’en France, mais en cas de problème, elle sera adaptée à chaque situation et entièrement prise en charge.
Voici un petit rappel des principales différences entre les deux pays:
Fréquence du suivi anténatal: Toutes les 6 semaines au UK (sans examen vaginal) au début,réalisées enalternance par la sage-femme etle GP, puis tous les 15 jours les 6 dernières semaines vs. tous les mois en France puis toutes les semaines à la fin(avec monitoring pour enregistrer le cœur du bébé et les contractions utérines).
Sérologies: Pas de prise de sang mensuellepour la toxoplasmose(en cas d’absence d’immunité). En cas de rhésusnégatif, pas de surveillance mensuelle mais une injection d’immunoglobuline est proposée à 28 et 34 semaines d’aménorrhée.
Echographies: Seules 2 échographies sont réalisées si tout va bien.
Accouchement: La péridurale est bien moins fréquemment proposée qu’en France et remplacée par d’autres analgésiants (gaz Entonox, injection de calmants, Tens machine...). Dans le public, on trouve souvent des chambres à 6 lits vs. 2 maximum en France. La liberté de choix du lieu d’accouchement («birth center» avec piscine, ballon, ou même à domicile...) prime sur la médicalisation (pas de monitoring en continu).
Séjour à l’hôpital: Retour à la maison dans les 24 heures après l’accouchement avec visite d’une sage-femme à domicile pendant plusieurs jours vs. séjour de3-4jours minimum en France. La naissance d’un enfant est l’un des plus beaux moments d’une vie: n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.
Article rédigé par Caroline Mallard, Sage-femme acupunctrice.
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